Loin de la sylviculture, l’arbre qui nous séduit, voire qui nous ravit, nous entraîne vers le ciel étoilé d’un soir, jusqu’à nous interroger sur la question de qui touche l’autre. Il en est certains, étant donné leur uniformité, que nous croyons muets au vent, avec leur rigidité sans pareille. Il nous semble qu’ils n’ont que trop peu d’histoires à nous conter et nous ne les évoquerons que de principe, de façon à les reconnaître comme un savoir de base. Nous irons chercher sur ce mont, pas si noir que ça, le tordu, l’émincé, le différent, le grand, le petit, celui qui n’a pas de jumeau, celui qui dégage émotions, de la sérénité à la peur d’outre-tombe comme l’a si bien représenté Tim Burton dans le Chevalier sans tête. À nous donc de mobiliser nos sens dans une histoire sans fin, et imaginons ensemble que la complexité de l’arbre puisse être un récit dont le terme nous dépassera de par sa sagesse et son éternité, selon l’échelle de nos vies.

PARC DÉPARTEMENTAL DU MONT NOIR — ORGANISÉ PAR : AMIS DU MUSÉE MARGUERITE YOURCENAR